Dans les coulisses de la FDJ : rencontre avec Jonathan Gindt, directeur de la stratégie
Dans les coulisses de la FDJ avec Jonathan Gindt : stratégie, régulation, jeu responsable et intérêt général.
Dans les coulisses de la FDJ avec Jonathan Gindt : stratégie, régulation, jeu responsable et intérêt général.
Dans ce nouvel épisode d’Hémicycle, Pierre reçoit Jonathan Gindt, directeur de la stratégie du groupe FDJ, récemment renommé FDJ United. Haut fonctionnaire passé par Bercy, il revient sur son passage du public au privé, son quotidien chez FDJ et les dilemmes stratégiques d’un acteur économique très régulé… mais très populaire.
La FDJ, c’est 27 millions de joueurs, 29 000 points de vente et une notoriété de 97 %. Jonathan Gindt décrit les coulisses d’une entreprise technologique à très grande échelle, où la proximité avec les territoires et l’innovation digitale doivent cohabiter. On y découvre une organisation complexe, mêlant infrastructure informatique, marketing et services de proximité.
Depuis 2019, la FDJ dispose d’un monopole sécurisé pour 25 ans sur la loterie et les paris sportifs en point de vente. Jonathan revient en détail sur les justifications de ce monopole : canalisation de l’offre pour éviter les dérives, protection des joueurs via un jeu responsable, et contributions fiscales majeures. Le tout dans un cadre très encadré, respectueux des règles européennes.
FDJ ne compte pas rester un acteur uniquement national. Avec le rachat d’Unibet et de la loterie nationale irlandaise, le groupe s’internationalise. Jonathan explique comment ces opérations sont pilotées : structuration financière, relations diplomatiques, dialogue avec les autorités de régulation et stratégies d’intégration.
La FDJ se positionne comme un acteur responsable. Jonathan évoque les échanges constants avec les institutions : parlementaires, régulateurs, ministères. L’objectif : maintenir un juste équilibre entre régulation stricte et attractivité de l’offre légale, pour éviter l’explosion du marché noir du jeu d’argent. Il défend également un modèle contributif, avec plus de 4 milliards d’euros reversés à l’État chaque année.
Enfin, Jonathan partage une vision assumée : celle d’une entreprise au service de l’intérêt général. Engagement en faveur de la mixité, soutien au patrimoine, maintien du commerce de proximité… Pour lui, l’entreprise privée peut et doit porter une mission citoyenne.