Former sans formater : l’engagement politique de Maxime Feyssac (Assas, CERSA)
Maxime forme la nouvelle génération d’acteurs politiques – lucides, et capables de comprendre la loi pour mieux la transformer.
Nicolas Paris est chargé de plaidoyer Europe chez Coordination Sud, la fédération des ONG françaises de solidarité internationale
"Quand on veut faire le bien, il n’y a pas de sous-manière de faire."
Nicolas Paris est chargé de plaidoyer Europe chez Coordination Sud, la fédération des ONG françaises de solidarité internationale. Dans cet épisode d’Hémicycle, il raconte avec lucidité, sincérité et engagement ce que signifie faire de l’influence autrement — quand on ne défend pas des intérêts privés, mais des valeurs : justice, égalité, démocratie.
Le lobbying est injuste par nature, dit-il. Plus on a de moyens, plus on a de poids. Face à cette asymétrie, Nicolas a choisi d’agir de l’intérieur, dans les arènes européennes et françaises, en essayant de rendre les politiques publiques plus favorables aux ONG.
Il n’est pas en première ligne : il coordonne. Son travail, c’est faire en sorte que les ONG parlent d’une seule voix. Écrire une première note « sacrificielle », se faire critiquer, réécrire, chercher le consensus. Puis trouver les bons interlocuteurs. Les convaincre. Ou essayer.
"On vise ceux qui peuvent bouger. Ceux qui doutent encore."
Deux combats structurent particulièrement son action :
Ces batailles sont techniques, mais profondément politiques. Et la manière de les raconter compte autant que le fond.
"On parle d’égalité femmes-hommes, pas d’identité de genre, quand on s’adresse à certains publics. Le langage, c’est une stratégie."
Ce travail de l’ombre est exigeant. Et parfois épuisant. Nicolas raconte son burn-out après les élections européennes de 2024, qu’il a coordonnées pour Coordination Sud. Trop de pression, pas assez de lâcher-prise.
Il en tire une leçon claire : le care est une stratégie. Prendre soin de soi, des autres, de ses allié·es. Pas pour être gentil, mais pour tenir.
"Si on ne prend pas soin les uns des autres, on ne gagnera pas. C’est une question d’efficacité."
L’histoire vraie d’une militante antifasciste des Brigades internationales. Une femme qui savait se battre — et prendre soin de ses camarades. Pour Nicolas, un modèle de force, d’humilité, et de cohérence.